• Libreville, Gabon (Gabonpage) - Le bureau de la Convention nationale des syndicats du secteur éducatif (CONASYSED) en grève depuis le 6 octobre dernier, a annoncé vendredi après midi lors d'une conférence de presse tenue à Libreville, une importante Assemblée générale demain samedi qui devant statuer sur la poursuite ou non de cette longue grève.

    Devant la presse, les membres de cette coalition de neuf syndicats du secteur éducatif ont réaffirmé leur volonté de repartir aux négociations suspendues selon eux, par le gouvernement. Pour ces enseignants, le gouvernement jette le tort sur la CONASYSED alors qu'il fait une fuite en avant en rechignant à résoudre leurs problèmes de surcroit légitimes.

    La CONASYSED dit n'être pas responsable d'une éventuelle année blanche dans le système éducatif gabonais. " Les raisons de ce blocage viennent du gouvernement qui campent sur sa position ", a déclaré Jean-Jacques Ikapi Mbadinga, modérateur de la coalition.

    Les enseignants accusent le gouvernement de manipuler l'opinion nationale et internationale à travers la presse pour occulter la véracité des faits qui découlent des négociations entre le gouvernement et la CONASYSED entamées le 13 octobre dernier.

    " Nous sommes en grève. Et le tapage médiatique du gouvernement ne nous dérange en rien sauf qu'il perd du temps au moment où l'on devrait déjà être avancé dans la résolution de la crise ", a rappelé le nouveau médiateur de la CONASYSED, Jean-Jacques Ikapi Mbadinga.

    La CONASYSED reproche au gouvernement de manipuler la presse " en voulant déverser les conséquences néfastes de la crise aux enseignants qui ne réclament que ce qui devrait leur revenir de droit ".

    " Nous sommes à peine à quatre semaines du mouvement. Nous pouvons tout rattraper si et seulement si le gouvernement arrête de jouer à la désinformation ou à l'intox", a poursuivi M. Mvé Messa.

    Le gouvernement veut jouer à l'usure, estiment les enseignants. Car, s'il avait vraiment la volonté de résoudre les problèmes des agents de l'éducation, " il n'aurait même pas attendu que la grève se déclenche."

    Aujourd'hui, " il est presque utopique de penser que nous suspendrons la grève sans trouver satisfaction aux deux préalables tirés de notre plate forme revendicative ", a souligné Alain Mouagouadi.

    Pour les membres de la CONASYSED, le gouvernement n'a pas le droit de leur imposer des préalables et surtout pas de leur parler des devoirs à faire valoir en tant qu'enseignants.

    " Nous avons travaillé durant plusieurs années sans salaire adéquat ni avancement parce que nous respections nos devoirs. Maintenant, c'est au tour du gouvernement de respecter nos droits en accomplissement normalement sa mission régalienne ", a plaidé Fridolin Mvé Messa.

    A propos de la prime incitative à la carrière enseignante, " nous regrettons une fois de plus l'attitude du gouvernement qui arrive jusqu'à remettre en cause la parole du chef de l'Etat ", a signifié le modérateur de la CONASYSED, M. Ikapi Mbadinga.

    Le gouvernement a fait savoir que cette prime ne serait qu'une " invention de la CONASYSED."

    Cette information a été par contre relayée aussi bien par la presse présidentielle que par les différents médias publics et par le quotidien gouvernemental l'Union rendant compte de la rencontre du chef de l'Etat avec le bureau directeur de la CONASYSED.

    " Les enseignants attendent qu'un décret soit pris par le gouvernement afin d'entériner la décision du président de la République au sujet de cette prime. C'est l'une des voies de sortie à la crise ", a déclaré le modérateur.

    Le gouvernement se dit engagé à poursuivre les négociations et à répondre aux doléances des enseignants si ceux-ci décident de suspendre leur mouvement de grève.

    Le gouvernement a rejeté l'idée des enseignants qui souhaiteraient recevoir des textes écrits sur l'harmonisation des salaires des enseignants recrutés avant et après 1991 et la régularisation des situations administratives.

    La situation demeure statique depuis le 6 octobre dernier, premier jour de la rentrée des classes. Les deux parties sont restées figées sur leurs positions.

    Sydney Ivembi  :(Gabonpage) Libreville, 08/11/2008 à  18:35:50


     


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  • Libreville, 8 novembre (GABONEWS) - Les Forces françaises au Gabon (FFG) commémorent le 11 novembre prochain, au Camp De Gaulle de Libreville, au cours d’une cérémonie solennelle, le 90è anniversaire de l’Armistice de la première Guerre mondiale, a annoncé vendredi le Lieutenant Maxime Pietrozycki Officier communication des FFG, dans une correspondance parvenue à GABONEWS.

    Le 11 novembre 1918, date de signature de l’Armistice devant mettre fin à la Première guerre mondiale, sera célébré cette année au Gabon par près de 200 militaires français et gabonais, lors de la prise d’Armes à la Place de France du Camp De Gaulle, en commémoration du 90è anniversaire de cet évènement.

    La signature du Traité de paix de Versailles, proprement dit, a eu lieu le 28 juin 1919 au château de Versailles, quelques mois après l’armistice du 11 novembre 1918.

    Cette commémoration verra la participation de la musique de la Gendarmerie gabonaise et d’une compagnie des forces armées gabonaises qui accompagneront les personnels des Forces Françaises au Gabon. Les autorités gabonaises et consulaires assisteront également à cette cérémonie placée sous la présidence du Général Claude Réglat, commandant des FFG.

    Entre autres activités devant ponctuer cette célébration, les différents convives auront droit à l’évocation, par les enfants des écoles des Charbonnages et du Lycée B. Pascal, via différentes allocutions, des moments de vie des soldats engagés sur les différents fronts de cette guerre historique.

    GN/AYM/DCD/08

    Article Publié le:   07/11/2008  à:   18:02:59  Par: André-yves MBONGO'O (Gabonews.ga)


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  • Libreville, 8 novembre (GABONEWS) – L’ambassadeur de Côte d’ivoire au Gabon, Claudine Yapobi Ricci a été reçu en audience ce vendredi à Libreville par le ministre de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Communication">la Communication</st1:PersonName>, de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Poste">la Poste</st1:PersonName>, des Télécommunication et des Nouvelles technologies de l’Information, Laure Olga Gondjout avec qui elle s’est entretenue sur des questions d’intérêt commun pour le développement de la communication dans les deux pays.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    <o:p>Au sortir de cette audience, Mme Yapobi a indiqué à la presse que sa visite entrait dans le cadre des échanges permanents avec les autorités gabonaises en vue de fructifier et de consolider les relations excellentes qui existent entre le Gabon et <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Côte">la Côte</st1:PersonName> d’Ivoire. <o:p></o:p>

    Avec le ministre gabonais de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Communication">la Communication</st1:PersonName>, la diplomate ivoirienne a indiqué que les échanges ont consisté à voir comment travailler davantage ensemble en vue de renforcer les acquis dans les domaines de la communication, des nouvelles technologies entre autres. <o:p></o:p>

    Ainsi, c’est la voie d’une coopération sud-sud solide qui se fraie un peu plus, au regard de cette visite qui a permis à l’ambassadeur ivoirien à Libreville de renforcer l’axe Abidjan-Libreville. <o:p></o:p>

    Se prononçant sur l’élection de Barack Obama à la tête des Etats-Unis d’Amérique (USA), Mme Yabobi a déclaré que cela fut « une surprise et une grande joie » en même temps a-t-elle ajouté, cela soulignait à suffisance que le « peuple américain a fait preuve d’une grande maturité ».<o:p></o:p>

    En termes d’attentes après cette élection, la représentante de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Côte">la Côte</st1:PersonName> d’Ivoire à Libreville, a confié que « les Américains nous ont donné une grande leçon de démocratie ». Raison pour laquelle elle a souhaité que de temps en temps, les dirigeants africains fassent de même.<o:p></o:p>

    GN/DCD/08 <o:p></o:p>

    Article Publié le:   07/11/2008  à:   19:09:45  Par: Désiré Clitandre DZONTEU (Gabonews.ga)

    </o:p> 


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  • Libreville, 8 novembre (GABONEWS) - Le président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de Chine (APN, parlement chinois), Wu Bangganguo, a quitté Libreville, ce samedi à 10 heures 30 minutes (heure locale), après une visite officielle de 48 heures qui lui a permis de rencontrer les plus hautes autorités du pays.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Au cours de sa visite à Libreville, Wu Bangguo a rencontré le chef de l'Etat, Omar Bongo Ondimba, le premier ministre, Jean eyeghé Ndong, le président du Sénat, René Radembino Coniquet, et le président de l'Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, avec qui il s’est entretenu sur les questions de coopérations bilatérales pour le renforcement des relations entre les deux pays.

    La visite en terre gabonaise est la deuxième étape de sa tournée africaine, qui a débutée par l'Algérie. M. Wu se rendra également en Ethiopie, à Madagascar et aux Seychelles.

    M. Wu, dans une déclaration au siège du Sénat, a indiqué que les relations Sino – gabonaises avaient permis un développement rapide des deux pays depuis l'établissement des relations diplomatiques entre le Gabon et <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName>, il y a 34 ans aujourd’hui.

    Durant sa visite en Ethiopie, Wu Bangguo doit aussi visiter le siège de l'Union africaine à Addis Abeba.

    GN/CI/DCD/08 <o:p></o:p>

    Article Publié le:   08/11/2008  à:   12:10:09  Par: Christian IPEMOSSO (Gabonews.ga)


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  • Libreville, 7 novembre (GABONEWS) – Le président du Sénat gabonais, René Radembino Coniquet et le président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de Chine, Wu Bangguo, se sont entretenu ce vendredi au siège du Sénat à Libreville avec en toile de fond le renforcement de la coopération interparlementaire entre les deux pays.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    « De bonnes relations politiques entre <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName> et le Gabon devront être propices au développement de la coopération commerciale entre nos deux pays », a indiqué le parlementaire chinois.

    René Radembino Coniquet à sont tour a fait l’éloge des relations bilatérales entre les deux pays, appuyant que qu’elles sont excellentes depuis des décennies.

    Au terme de la visite de M. Wu il a offert au Senat un don de matériel informatique constitué des ordinateurs, de photocopieur, de télévisions, des imprimantes, des télécopieurs.

    M. Wu aura également un entretien ce vendredi après midi avec le chef de l'Etat, Omar Bongo Ondimba.

    Le Gabon est la deuxième étape de la visite de M. Wu Bangguo dans les cinq pays africains, qui le conduira en Ethiopie, à Madagascar et aux Seychelles, après celle d'Algérie il y a quelques jours.

    GN/CI/DCD/08
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    Article Publié le:   07/11/2008  à:   17:51:28  Par: Christian IPEMOSSO (Gabonews.ga)<o:p></o:p>

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